Bienvenue sur le Blog du Randonneur Errant
  -   A Propos   -   La Botanique   -   L'Entomologie   -   La Photo   -   Pensées
Cliquer sur les photos pour les agrandir

Les Hémiptères

L'Ordre des Hémiptères est divisé en deux Sous-Ordre : Heteroptera : différence de nature des ailes et Homoptera : ailes antérieures à texture uniforme. Chacun de ces deux sous-ordres contient plusieurs infra-ordres.
Infra-ordre des Heteroptera :
 ➵ Infra-ordre Cimicomorpha : ils sont principalement phytophages, mais certaines familles sont prédatrices (Anthocoridae, Nabidae, Reduviidae), ou hématophages (Cimicidae, certains Reduviidae).
 ➵ Infra-ordre Dipsocoromorpha : environ 500 espèces dans 6 familles plus de 60 genres, la plupart se rencontrent dans les litières de feuilles, mais pas seulement. C'est le groupe le moins connu des Hétéroptères.
 ➵ Infra-ordre Enicocephalomorpha : deux familles de répartition principalement tropicales, les Enicocephalidae et les Aenictopecheidae, caractérisées par leur tête très allongée, qui semble séparée en deux lobes, car elle présente un étranglement à la hauteur des yeux.
 ➵ Infra-ordre Gerromorpha : ils vivent à la surface de l'eau.
 ➵ Infra-ordre Leptopodomorpha : petites punaises à tête transverse, avec des antennes bien visibles, de quatre articles. Punaises des rives et des côtes.
 ➵ Infra-ordre Nepomorpha : ces punaises aquatiques ont un mode de vie sous la surface de l'eau.
 ➵ Infra-ordre Pentatomomorpha: deuxième plus important en nombre d'espèces avec plus de 18 000 espèces. Elles sont terrestres.

Le Sous-ordre Heteroptera se caractérisent par :
 ➵ Ils sont Hétérométaboles, Paurométaboles.
 ➵ Ils ont corps aplati et ovoïde, sans séparation entre tête, thorax et abdomen.
 ➵ Les ailes antérieures sont cornées dans les parties antérieures et membraneuses dans la partie postérieure (hémélytres).
 ➵ Les ailes postérieures sont membraneuses et un peu plus courtes que les antérieures.
 ➵ Ils possèdent tous des pièces buccales tout à fait spéciales, modifiées en un rostre piqueur-suceur. Ils ne peuvent absorber que des liquides.
 ➵ Les maxilles et mandibules sont modifiées pour former deux conduits : un pour sécréter la salive contient diverses enzymes digestives, l’autre pour aspirer la nourriture. Le tout est recouvert par le labium segmenté.
 ➵ Les antennes ont un nombre réduit d’articles (3 à 10).
 ➵ Les segments thoraciques sont inégalement développés, mais le scutellum est généralement bien visible.
 ➵ Au repos, les ailes sont appliquées à plat ou disposées en toit. L’aile postérieure étant généralement cachée sous l’aile antérieure.
 ➵ Les cerques sont toujours absents.
 ➵ La plupart se nourrissent de la sève des plantes. D’autres sont des prédateurs (autres insectes ou Arthropodes). Quelques uns sont parasites hématophages (se nourrissent de sang) d’animaux homéothermes.
 ➵ Plusieurs espèces possèdent des glandes odoriférantes situées sur le thorax chez l’adulte etsur l’abdomen chez les larves sécrétant des substances répulsives servent essentiellement à la défense.

Source : Wikipedia
Morphologie
La Tête
 ➵ Yeux composés, aux formes diverses (hémisphériques, réniformes), et entre ceux-ci ou en arrière, chez certains groupes, des yeux simples appelés ocelles.
 ➵ Les Antennes comportent quatre ou cinq segments, de forme, de longueur et de structure variable, qui comportent des organes sensoriels importants (sensilles).
 ➵ Un Rostreen avant et en dessous de la tête est inséré un rostre, issu de la transformation des mandibules, composé de parties formant un tube (labre et labium), qui ménagent des canaux salivaires et alimentaires, et dans lesquelles des stylets acérés permettent de perforer les cibles (végétaux, animaux). Il est articulé (trois ou quatre segments de longueur variable) sauf chez les Corixidae, chez lesquels les segments sont fusionnés. La base du rostre peut être insérée entre deux buccules, petites excroissances. Le rostre est séparé de la partie avant du thorax par la gorge, ce qui n'est pas le cas chez les autres hémiptères.

Le Thorax
 ➵ Trois parties : prothorax antérieur, mésothorax médian et métathorax postérieur. Le prothorax est appelé pronotum en face dorsale, et est un critère de détermination très important, quant à sa forme (quadrangulaire, trapézoïdale), ses marges, d'éventuels bourrelets, callosités, élargissements, excroissances, motifs, ponctuation, etc. Le mésonotum comporte une pièce centrale souvent triangulaire appelée scutellum, également déterminante pour l'identification. Il recouvre souvent la base des ailes pour les protéger. Chez certains groupes, comme les Scutelleridae, le scutellum recouvre tout l'abdomen, faisant penser aux élytres des coléoptères. La face ventrale présente des pleures (parties latérales) et des sternum (parties centrales) pour chaque section (propleures, mésosternum, etc.). Sur les métapleures (pleures du métathorax) s'ouvre l'orifice de la glande odorifère, accompagné d'une aire évaporatoire, parfois d'une gouttière qui servent également à l'identification. Chez les larves, les glandes odorifères ouvrent sur la face dorsale de l'abdomen, caractère qui persiste chez les individus de certains groupes.
 ➵ Les Pattes sont composées de coxa (hanche), trochanter, fémur, tibia, et tarses (entre 1 et 3 articles), qui portent divers organes réunis sous le terme de prétarses: griffes, arolia, parempodiums, pulvilli. Fémurs et tibias peuvent présenter des épines ou d'autres excroissances. Chez plusieurs groupes prédateurs, les pattes antérieures sont ravisseuses, le tibia étant opposable au fémur et venant s'insérer dans une gouttière. Les pattes postérieures peuvent être adaptées au saut ou à la nage (avec des franges ciliées les transformant en pales natatoires).
 ➵ Les Ailes antérieures sont caractéristiques du sous-ordre, avec une partie antérieure coriacée, la "corie", et une partie postérieure fine, parfois veinée, la membrane. La corie, en tant qu'organe caractéristique, et signe de "punaiséité". La corie se compose elle-même de plusieurs parties, le clavus, qui, lorsque l'aile est repliée, se place contre le scutellum, l'endocorie, l'exocorie, et, chez certains groupes (Miridae, Anthocoridae etc.), d'une partie terminale distincte, le cunéus. Les ailes postérieures sont toujours membraneuses. Chez un certain nombre d'espèces, les ailes sont réduites voire absentes. Certaines espèces peuvent présenter un polymorphisme alaire, avec des individus aux ailes entièrement développées (macroptères), et d'autres aux ailes atrophiées (brachyptères, microptères) ou absentes (aptères).

L'Abdomen
 ➵ Segmenté en Sternites et Tergites ((face ventrale et face dorsale). Chez certains groupes, un élargissement de l'abdomen avec des paratergites forment un connexivum parfois coloré et caractéristique. Il comprend les organes internes. Les pièces génitales sont au bout de l'abdomen. Chez le mâle, la capsule génitale est appelée pygophore, qui peut être articulé comme une rotule, permettant une mobilité lors de l'accouplement. Le pygophore comporte le phallus, et, de chaque côté des appendices, les paramères. Leur forme sont des critères déterminants pour la majorité des espèces. Les femelles ont extérieurement des plaques génitales, certaines avec un ovipositeur, ainsi que des organes internes, vagin, spermathèque, glandes.

L'Alimentation
 ➵ Trois modes d'alimentation : phytophages, prédatrices ou ectoparasites hématophages. Certaines ont un régime mixte (phytophage et prédatrices).
 ➵ Elles utilisent leur rostre, organe piqueur-suceur tourné vers l'arrière, sous la tête, composé de plusieurs segments (sauf chez les Corixidae), à l'intérieur duquel, des stylets mobiles permettent de piquer, avec des échancrures formant des canaux.
 ➵ Se nourrissent de la sève des végétaux (tiges, racines, fruits, graines). Selon les espèces, elles s’alimentent sur un seul genre végétal (monophagie), sur plusieurs genres d’une même famille ou sur des familles proches (oligophagie), voire sur plusieurs ordres différents de plantes (polyphagie). Quelques punaises se nourrissent sur des animaux, soit en les vidant de leurs liquides corporels (réduves, notonectes…), soit en ponctionnant un peu de leur sang (punaises des lits).

La Reproduction
Couple de Graphosoma italicum vu en Touraine
Les punaises se reproduisent avec différentes positions d'accouplement :
 ➵ tandems en ligne tête-bêche (cul à cul)
 ➵ le mâle sur la femelle, mais avec ses organes génitaux atteignant la femelle par en dessous, ou non, ou côte à côte (en V).
 ➵ les organes génitaux peuvent permettre une rotation de 180°.
 ➵ Chez certaines espèces, le mâle reste accouplé après l'insémination, pour empêcher un autre mâle de féconder la femelle.
 ➵ Chez certains groupes (notamment de Cimicimorpha), la fécondation a lieu par copulation traumatique, par laquelle le mâle transperce directement l'abdomen de la femelle, causant une mortalité ou une diminution de l'espérance de vie des femelles.

Cycle de Développement
Développement d'une Pentomidae
Les Hétéroptères sont Hétérométaboles-Paurométabole. Les processus de la mue et de la métamorphose sont gouvernés par 2 familles d’hormones : les ecdystéroïdes comme l’Ecdysone (appelée "Hormone de mue") et les Hormones Juvéniles.

Evolution d'une Palomena prasina - Pentatomidae
Vu dans le massif des Dentelles


Haut

1

N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace. Ralph Waldo Emerson