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Quelques notions succintes de Botanique

L'étude d'une plante est très complexe aussi, dans un souci de clarté, j'ai divisé cette approche en plusieurs pages
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La botanique nommée auparavant phytologie est la science qui a pour objet l'étude des végétaux. Les progrès technologiques réalisés depuis la fin des années 1980, notamment en matière d'informatique, d'imagerie et de génétique, apportent un nouveau souffle à la botanique, en permettant notamment de mieux comprendre l'origine de la diversité des plantes. Ces nouvelles avancées sont intégrées dans les enseignements de la botanique, ce qui a pour effet de dynamiser cette science longtemps considérée comme figée. La botanique connaît aussi un regain d'intérêt auprès du grand public, qui redécouvre l'intérêt et les usages traditionnels des plantes et qui mesure leur rôle majeur dans la biodiversité. Ainsi, la botanique au début du XXIème siècle apparaît comme une science riche, vivante et en plein essor.
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Les différentes branches de la Botanique
Palynogie : Etude du Pollen

La Botanique biologique
A la fin du XVIIème siècle apparaît la notion de sexe ( et ) chez les plantes avec la reproduction. Mais ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle qu'apparaîtra les différentes modalités des différents sexualités végétales.
La Botanique évolutionniste
Lamark émit l'idée qu'une espèce peut subir une transformation qui aboutirait à une espèce différente, idée qui va conduire à la pensée évolutionniste.
La Pensée évolutionniste : C'est avec Darwin que la pérennité d'une forme vivante passe nécessairement par une sexualité toujours renouvelée qui entraine un perpétuel remaniement permettant une adaptabilité plus efficace au milieu.
 ➵ L'évolution perceptible : on étudie les différentes adaptations aux contraintes du milieu, la spécialisation foctionnelle et morphologique selon le cadre de leur mode de vie.
 ➵ Evolution et classification : la clasification des plantes suit cette perception évolutionniste amis reste encore imparfaite.

Le Nom des Plantes
Les différentes façons de nommer les plantes.
 ➵ Les noms vulgaires ou vernaculaires : Les plantes étaient nommées selon leurs vertus qu'elles guérissent ou empoisonnent. Selon la région, une même plante peut avoir un nom différent. Sous le même nom, on pouvait trouver des plantes très différentes. Pour un même nom et selon la région, on peut avoir des plantes différentes. Prenons un exemple, le Laurier qui est lier à nos traditions culinaires, médicinales, culturelles mais dont le nom peut s'agir d'espèce complètement différentes : Laurier-sauce = Laurus nobilis, Laurier des bois = Daphne laureola, Laurier rose = Nerium oleander etc... qui sont soit comestibles soit toxiques.
 ➵ Binôme Linnéens : pour éviter toutes ces confusions, les botanistes décidèrent d'utiliser une langue unique, le Latin, compréhensible par tous. Linné créa le binômal avec pour chaque espèce un nom composé formé du nom du Genre (avec une majuscule initiale) suivi d'une épithète (avec une minuscule initiale), cette épithète peut être celle d'une région, d'une personnalité connue, d'une vertu, d'une couleur etc..., cette épithète ne peut être utilisée qu'une seule fois pour un même genre. Aquilegia reuteri, Trifolium repens, Campanula alpestris etc.. Le nom devient ainsi unique pour chaque espèce.

La Nomenclature
Le code de Nomemclature : à partir de Linné, il n'existe donc qu'un seul nom valable pour une plante déterminée dans le monde entier. En 1867, le premier texte officiel "Lois de la Nomenclature Botaniques" fut éditée puis en 1904, après le congrès iternational de Vienne, le Code de la Nomenclature britannique.
Binôme et nom d'auteur : Pour que le nom d'une plante soit officiel, sa description doit être publiée pour être accessible à tout un chacun où doivent apparaître :
 ➵ le binôme choisi avec le genre et une épithète qui n'a pas été encore utilisée pour ce genre et qui ne pourra plus être utilisée pour le même genre.
 ➵ une description de la plante en latin.
 ➵ un échantillon-type conservé à l'état sec ou dans un liquide conservateur dans un grand herbier officiellement répertorié. Cet échantillon constitue la référence matérielle du nom de la plante.
 ➵ le nom de l'auteur de la publication et/ou celui du botaniste ayant découvert la plante écrit sans italique. Ce nom peut être écrit en abrégé suivi d'un point.
 ➵ La notion de type d'espèce : toute ces données vues plus haut est appelé "type nomenclatural de l'espèce". Ce type nomenclatural de l'espèce n'a de valeur que descriptif et de classement, elle n'est que nomenclaturale mais ne représente pas les caractères biologiques de l'espèce. En effet, pour chaque espèce, il peut avoir de grandes différences de morphologie, l'ensemble formant une moyenne et certains individus sont plus ou moins proche de cette moyenne.
 ➵ Les combinaisons : au fil du temps et de l'évolution des connaissances, les botanistes ont été amenés à modifier la définition des genres. Ainsi, le transfert d'une espèce appartenant à un genre donné à une autre genre donne une combinaison. L'épithète origienelle est reprise et accolée au nouveau nom de genre. Donc, en gardant l'épithète à cette nouvelle nomination permet de garder la trace de la plante. A la suite de ce nouveau nom d'espèce, on y ajoute entre parenthèse le nom du premier botaniste ayant décrit la plante suivi du nom de l'auteur de la combinaison. Ex: Geranium cicutarium L. est devenu Erodium cicutarium (L.) L'Her.

La Nomenclature horticole
Elle régit la façon de nommer les plantes obtenues, sélectionées ou maintenues par les soins de l'homme.
Toutes les plantes horticoles ont pour origine une espèce naturelle mais les variations obtenues ne peuvent pas garder leur nom original. Aussi ont été crées des règles de nomenclature spéciales aux plantes cultivées, la dernièremise à jour a été effectuée en 1980. Les plantes d'origine hybride sont signalées par un x précédent leur nom. Ex: le croisement entre deux espèces de genre différent comme Crataegus monogyma avec Mespilus germanica donne x Crataegomespilus, le croisement de deux espèces du même genre comme Prunus avium avec Prunus caenescens donne Prunus x schmittii. Les croisements peuvent s'effectuer naturellement comme Genista x martinii et d'autres par la main de l'homme (Prunus x schmittii).
 L'hybridation de plantes cultivées s'appellent des Cultivars qui sont nommés par des noms tirés de langue vivante et non du latin avec une Majuscule initiale sans être en italique. Ex: Sorbus aria 'Magnifica' cultivar issu d'une espèce naturelle. Si le cultivar est issu de plusieurs formes d'autres cultivars, on écrit le nom du Genre initiale suivi directement du nom du cultivar Rhododendron 'Lady Chamberlain', Rosa 'Pierre de Ronsard'. Voici donc la Nominalisation officielle, bien sûr, dans le langage courant, les noms vernaculaires restent de mise avec leurs lots de confusion.

La Taxonomie
Nous avons vu que les plantes sont nommées par espèces. Les espèces les plus proches les unes des autres et présentant des critères communs (pouvant s'hybrider éventuellement) sont regroupées dans un Genre. Le genre est donc défini par le type d'espèces qu'il contient. De même les genres présentant des critères communs seront regroupés en Famille, son nom est défini par celui du genre qui lui sert de type et se terminera par 'aceae'. Ainsi le genre Campanula va définier la famille des Campanulaceae.
 Les Familles proches les unes des autres sont regroupées dans un Ordre. Les ordres proches les unes des autres sont regroupés en Classes. toutes ces rangs sont assemblés en Divisions ou Phyllum

Classification complète

Exemple
Nomenclature de Lapsana communis
Domaine : Biota
Règne : Plantae
Sous-Règne : Viridaeplantae
Infra-Règne : Streptophyta
Classe : Equisetopsida
Clade : Tracheophyta
Clade : Spermatophyta
Sous-Classe : Magnoliidae
Super-Ordre : Asteranae
Ordre : Asterales
Famille : Asteraceae
Sous-Famille : Cichorioideae
Tribu : Cichorieae
Sous-Tribu : Crepidinae
Genre : Lapsana
Espèce : Lapsana communis L.

Vous trouverez au bas de chaque article sur les fleurs, les insectes et les animaux la taxonomie de l'espèce étudiée

Dans les pages botaniques, je ne développe que les caractéristiques des Angiospermes qui représentent la majorité des espèces végétales terrestres (90 % à 96 % de la biodiversité végétale en dehors des océans).

Les Angiospermes (ou Magnoliophytes) sont des plantes vasculaires de la division des Spermatophytes (ou plantes à graines). Angiosperme signifie "graine dans un récipient", ce dernier correspondant à l’ovaire, puis au fruit.
Le taxon le plus basal de l’arbre phylogénétique des Angiospermes est une plante ligneuse du Pacifique (Amborella trichopoda). Cela signifie que la lignée évolutive ayant conduit aujourd’hui à cette espèce, est la première à s’être différenciée au cours de l’évolution des plantes à fleurs, qui a débuté il y a environ 145 millions d’années (Crétacé). Néanmoins, des découvertes récentes montreraient que l’ancêtre des Angiospermes pourrait plutôt avoir été un genre de plantes fossiles aquatiques ayant vécu en Chine (Archaefructus sp.), déjà vingt millions d’années avant et portant les caractéristiques les plus primitives des plantes à fleurs. Néanmoins, des études récentes montrent qu’à cette époque (125 millions d’années), d’autres plantes à floraison ont été aussi signalées et donc, l’ancêtre de toutes les angiospermes reste à confirmer.
 Les Angiospermes diffèrent des Gymnospermes ("graines nues") essentiellement par la présence des caractères sexués suivants :
    ➵ condensation des organes reproducteurs en une fleur.
    ➵ présence d’un ovaire enveloppant les ovules qui donnera un fruit.
    ➵ double fécondation de l’ovule, qui donnera l’embryon et son tissu nourricier, l’albumen.

Les Angiospermes sont divisées en deux catégories.


Sources des pages sur la botanique
  ➵ Site : Cours de biologie médicale d'Halmi Sihem
  ➵ Site : Biologie végétale
  ➵ Livre : La Botanique redécouverte de A. Raynal-Roques
  ➵ Site : Telebotanica
  ➵ Source de la Photosynthèse : Web Sciences
  ➵ Site : Cari
  ➵ Site : Aquaportail
  ➵ Site : Telebotanica
  ➵ Site : Web Sciences
  ➵ Site : snv.jussieu
  ➵ Livre : La botanique redécouverte d' Aline Raynal-Roques.
  ➵ Livre : Le Dictionnaire visuel de botanique de Maurice Reille.
  ➵ Livre : Connaissances botaniques de base en un clin d'oeil de Yann Fragnière - Nicolas Ruch - Evelyne et Gregor Kozlowski.
Si aucune source n'est inscrite sous la description d'une plante c'est que j'en ai utilisé plusieurs.

Suite sur la page des parties d'une plante

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