Pholidoptera griseoaptera

La Pholidoptère cendrée

Pholidoptère cendrée
Choisille, Touraine. Identification incertaine
  • Taille : 15 à 20 mm pour le mâle, 16 à 20 mm pour la femelle.
  • Description : uniformément brun-beige, ce qui lui permet de se camoufler dans les feuilles mortes. La face ventrale de son abdomen est jaune et les côtés de son pronotum sont légèrement surlignés de clair. Elle ne possède pas d’ailes et ses élytres bruns sont très courts, ils atteignent un quart de son abdomen.
     ➵ Le ♂ a des cerques assez courts, à bord externe presque droit et dentés au quart basal. Ses élytres sont courts et mesurent environ 5 mm.
     ➵ La ♀ a l’oviscapte relativement court et courbé. Ses élytres sont très courts et mesure à peine plus d’1 mm.
     ➵ Les jeunes sont bruns avec une bande dorsale beige liserée de brun noir.
  • Comportement et stridulation : les adultes sont actifs le jour et la nuit. Ils sont omnivores, se nourrissent de petits insectes et de végétaux. Ils aiment se chauffer au soleil, se disposant souvent de profil. Les femelles pondent dans le bois pourri grâce à leur oviscapte recourbé, long d'environ 10 mm. Les mâles chantent le jour, surtout l'après-midi, le soir et la nuit. Ils émettent un chant formé de 3 notes aiguës, brèves et rapprochées qui peuvent se fondre en une seule note brève, stridente, audible à une dizaine de mètres. Même par temps couvert, ils répètent leur chant avec insistance.
  • Observation : De juin à novembre, avec un pic entre juillet et septembre.
  • Ecologie : lisières forestières, clairières, fourrés, haies, jusqu’à 2100m.
  • Répartition : presque partout en France sauf dans l’extrême sud est et en Corse.

Pholidoptère cendrée Pholidoptère cendrée

Nomenclature
Ordre : Orthoptera
Infra—Ordre : Ensifera
Super-Famille : Tettigonioidea
Famille : Tettigoniidae
Sous-Famille : Tettigoniinae
Tribu : Pholidopterini
Genre : Pholidoptera
Espèce : Pholidoptera griseoaptera De Geer
N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace. Ralph Waldo Emerson